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Les mesures d’hygiène dans les poulaillers

Pour diminuer le taux des maladies infectieuses qui causent généralement, la mort des poules et par conséquent des pertes au niveau financier, chaque éleveur doit mettre en place un système  de biosécurité basé sur l’hygiène et la prévention. Le nombre des poules élevées dans le même poulailler rend primordiales ces mesures de sécurité. En effet, la biosécurité est axée sur deux principes. Tout d’abord, la désinfection des poulaillers, des alentours et de l’équipement pour diminuer le nombre des microbes. Ensuite, prendre des mesures de sécurité contre les pathogènes.

Pour diminuer les risques des pathogènes au sein de votre poulailler, il est obligatoire de prendre quelques mesures de prévention comme :

  • distancer les nouveaux poulaillers des plus anciens pour diminuer le risque de contagion.
  • mettre en quarantaine les nouvelles volailles et éviter le contact de vos poules avec les volailles en liberté.
  • séparation des poules par races
  • utiliser des plateaux propres pour ranger les œufs
  • diminuer la visite des étrangers pour votre poulailler spécialement les vétérinaires.

En ce qui concerne l’hygiène et la propreté de votre poulailler, l’éleveur doit nettoyer régulièrement les mangeoires, les abreuvoirs et les pondoirs. Le levage  des excréments doit se faire d’une manière régulière. Il faut aussi présenter de la nourriture propre  et de l’eau fraiche pour éviter les maladies digestives. Enfin, assurez-vous de garder vos poules bien au chaud  et diminuer l’humidité au sein du bâtiment.

Dernier conseil, si vous avez suffisamment d’espace, répartissez vos poules dans des petits groupes pour minimiser les pertes en cas de contamination ou de germes.

 

Quelques conseils pour les éleveurs de poules

Observez vos animaux

Comme tout être vivant, ils peuvent être sensibles aux maladies. Il est souvent facile de les guérir, si le traitement est fait à temps. Au moindre symptôme, au moindre doute sur un changement notoire de leur comportement, appelez le vétérinaire.

Prévenir, c’est guérir

Les quelques conseils répondront, nous l’espérons, à un grand nombre de questions que vous vous posez sur le bien-être général de vos poules.

Aménagement : Les poules préfèrent vivre en liberté, mais un poulailler demeure indispensable la nuit et pendant la saison d’hiver.

Reproduction : les poules pondent depuis la 1ère année. Généralement ça ne demande qu’une petite caisse ou les poules peuvent pondre leurs œufs et qui se transformera en un nid ou la poule gardera au chaud ces œufs.

Alimentation : habituellement composées de différents types de céréales avec l’ajout de quelques aliments complémentaires.

Santé : Tous les poussins reçoivent 3 vaccins. Surveiller les parasites externes (puces…). Vermifuge 2 fois par an. Préventif anticoccidien plusieurs fois par an. Éviter les courants d’air dans le poulailler.

Contrôle : Il faut envisager des contrôles réguliers afin de repérer les poules atteintes de maladies et les virus qui se transmettent par contamination. A noter que vu le nombre des poules dans un seul poulailler et la fébrilité de cet animal face aux attaques virales, le contrôle et la prévention sont des facteurs déterminants pour la santé de vos volaillers.

Propreté : procédez à un nettoyage systématique, car l’accumulation des déchets animaliers facilite l’apparition et la propagation de maladies très nuisibles à la santé de vos poules.

Nourriture des poules pondeuses pour toutes les saisons

Nourriture poule pondeuse

Après transformation, la poule pond se qu’elle a mangé avant 24 heures. Savoir nourrir ses poules est par conséquent la clé de succès de l’élevage des poules pondeuses. Nous vous proposons dans ce billet un guide la nourriture des poules pour toutes les saisons. Des conseils de la nourriture des poules pondeuses sont mises en valeur.

Les graines de blé, maïs, avoine, orge, le sarrasin, les navets… ainsi que les salades et les choux, la viande animale et les os sont nécessaires à la bonne santé des poules et des coqs. Par ailleurs, les aliments riches en souffre tels que la moutarde et le colza sont essentielles pour les poules pondeuses. Pour la solidité de la coquille des œufs, ajouter quotidiennement des feuilles d’oseille à la nourriture de vos poules pondeuses.

Pendant l’été, privilégiez plutôt les salades et les choux, donnez aussi les épinards et les sarclages des jardins. Il faut être attentif au fait que les poules aient toujours en abondance de l’eau parfaitement propre et des graviers ou du gros sable (pour faciliter la digestion et la ponte).

En hiver, la ponte connait une chute chez la majorité des races même les poules pondeuses, donc il faut privilégier les aliments fortifiants dans le but d’accélérer la ponte. L’avoine et le maïs peuvent être données à volonté. Pour l’engraissement de poules, les racines cuites telles que les pommes de terre, les betteraves… forment une excellente nourriture, mais ne favorisent pas la ponte.

L’alimentation : dosage et contrôles

alimentation volaille

Pour garantir la rentabilité de votre élevage, il est obligatoire de mettre en place un équilibre alimentaire qui s’adapte aux races de poules et au type d’élevage.

Il faut tout d’abord préciser qu’il existe une différence de régime entre les poules en liberté et les poules en poulaillers. Pour les poules en liberté, l’intervention de l’éleveur est réduite, car la poule mange ce dont elle a besoin, trouvé dans la nature. Ce type de régime n’est pas valable pour toute l’année. Car quelques aliments essentiels tels que les protéines, les vitamines et les minéraux sont variables avec les saisons et les conditions atmosphériques (humidité, sècheresse…). En ce qui concerne les poules au poulailler, l’éleveur est appelé à contrôler le régime nutritionnel de ses poules. Pour cela, il doit avoir une parfaite connaissance des besoins de ses volailles qui varient suivant l’âge, la race et le type d’élevage (poules de chair ou poules pondeuses).

Consommation de la nourriture

L’éleveur doit toujours présenter de la nourriture fraiche pour ses volailles. Pour cela il faut éviter de conserver les aliments dans des endroits humides et pour des longues périodes. Il doit aussi bien doser la quantité de nourriture présentée et contrôler la consommation de ses poules. En effet, l’alimentation des poules est gérée par 5 facteurs :

  • poids du corps : pour un poids de 2 kg il faut présenter en moyenne 70 g par jour.
  • taux de croissance du poids vif : il faut envisager davantage d’alimentation pour les poules en pleine croissance (1.5 g de nourriture pour 1 g de gain de poids)
  • production d’œufs : il faut compenser le taux des protéines et du calcium perdu après la ponte. Généralement, pour 1 g d’œuf il faut 1 g de nourriture.
  • qualité de la nourriture : le facteur principal dans l’alimentation est la concentration énergétique. Ça influence directement la quantité des aliments consommés. Par conséquent, la quantité du blé présentée sera supérieure à celle de riz car le blé est plus riche en protéine que le riz.  Ce qui explique la différence du dosage entre les différents aliments (maïs, blé, riz)
  • environnement : la consommation de nourriture varie entre les poules en cage et les poules en liberté. La température est aussi un facteur déterminant de la consommation (les poules consomment moins dans les températures élevées) ainsi que l’intensité lumineuse.